Louis Gallois, Président de la Fédération des acteurs de la solidarité, donnait ce week-end une interview au Journal Du Dimanche dans laquelle il évoquait la situation de l’hébergement et des sans-abris en France.
Des situations d’hébergements préoccupantes
Il a ainsi rappelé que « beaucoup d’étrangers ne connaissent pas le numéro d’urgence (115) » ou « craignent, s’ils sont en situation irrégulière, de se rendre en centre d’hébergement », cela à cause de « la circulaire du 12 décembre, qui prévoit la possibilité de contrôler les situations administratives des personnes hébergées », et déplore ainsi que certains migrants ne viennent plus dans les centres d’hébergements « par peur d’être identifiés avec un risque d’expulsion ».
Le dernier comptage de l’Insee datant de 2012 dénombrait déjà 143.000 SDF en France. Louis Gallois demande ainsi une nouvelle enquête pour avoir des chiffres actualisés, car au-delà de « la population classique des sans-abris » il y a aussi « de plus en plus de familles, et beaucoup de migrants ».
La Sauvegarde Du Nord sur le terrain
En 2016, les professionnels de l’Inclusion Sociale de la Sauvegarde du Nord ont accueillis ou accompagnés 9 042 personnes.
Parmi eux, 624 personnes ont été accueillies au sein de structures d’hébergement et d’habitat adapté, et 8 418 personnes ont été accompagnées dans leurs parcours d’insertion et de démarches d’accès aux soins, de parentalité ou de citoyenneté.
29,2% des personnes accueillies dans nos trois centres d’hébergement et de réinsertion sociale étaient des couples avec enfants et 28,3% des femmes avec enfants.
Dans nos deux centres d’hébergement d’urgence, nous avons accueillies 102 enfants, 39 femmes et 35 femmes, dont 72% de couples avec enfants.
Parmi les 89 personnes et 53 ménages accueillis dans notre structure temporaire pour les demandeurs d’asile, 41% étaient mineurs.
La Sauvegarde du Nord est présente au quotidien sur le terrain auprès des plus démunis et des plus souffrants. Au-delà du logement, elle les accompagne via ses structures d’insertion par l’activité économique (Ferme des Vanneaux, ESPAS) et un accompagnement pour le retour à l’autonomie.
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