Les masques sont aujourd’hui un besoin, pour permettre la libre circulation dans les transports, les magasins. Pour faire preuve d’attention à l’autre également, et tous nous protéger. Pour permettre cette protection, des masques sont en fabrication au sein de La Sauvegarde du Nord, l’atelier est installé à la Ferme des Vanneaux, à Roost-Warendin.
Elles sont 3 pour fabriquer ces masques. Malvina Dubois travaille tout au long de l’année au service restauration du DITEP de Douai. A l’arrêt depuis le début du confinement, elle met à profit son CAP de couture même si, dans un sourire , elle avoue qu’elle « n’a pas cousu depuis le lycée. Mais c’est un peu comme le vélo, ça revient vite ». Carole Vannier travaille habituellement dans la boutique Les Trouvailles de Marlène, à l’entrée de La Ferme des Vanneaux. Avant cela, elle avait un atelier de couture, alors « les points, les surjets, c’est mon affaire. Des masques j’en faisais avant l’atelier, chez moi, pour aider. Anna aussi ». Anna, c’est Anna Campismo, une bénévole qui vient apporter son énergie et son savoir-faire. Chez elle, elle en a fait 600 en une semaine pour sa commune, pendant le confinement.
A l’atelier, l’objectif est d’en faire 120 par jour. « Mais attention, il faut être très très précis, ce sont des masques homologués, il faut que ça corresponde« . Trois couches de tissus, que l’on relie entre eux, puis on leur donne une forme, avec une bande de 5 cm au milieu. Et enfin, les élastiques « il faut qu’ils soient bien droits. On a testé sur le directeur pour que ça aille bien. »
Pour permettre ce travail, deux machines de qualité industrielle ont été achetées, une surjeteuse et une piqueuse. « C’est plus rapide, plus précis et plus fiable que la machine de la maison. Une fois qu’on est lancée, on ne s’arrête plus ! »
Cette production est le fruit d’un partenariat avec l’association Arpe, basée à Cambrai, et son Directeur général Samuel Rudewicz. Ce dernier a accompagné le processus et permis une formation. Les masques existent en 4 couleurs différentes en fonction du tissu utilisées. Ils sont destinés en premier lieu à La Sauvegarde du Nord et d’autre part à l’association Arpe.
Une activité de plus pour une Ferme qui en compte déjà beaucoup. « Ça fait du bien de retravailler, de revoir des collègues et en plus, de se sentir utile. Oui, ça fait du bien » glisse Carole, avant de relancer sa machine, concentrée.
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