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ACTUALITES / Inclusion sociale

La cuisine commune, un lieu de partage

La recette du jour, pain de viande et brownie ! Mais derrière les ingrédients, les ustensiles et la préparation, l’atelier Cuisiniers du monde, c’est avant tout un moment de rencontres et d’échanges.

La cheffe du jour s’appelle Mélanie. C’est elle qui a choisi la recette et préparé, avec les équipes, la liste des courses. « Moi j’ai vécu au Canada et aux Etats-Unis, alors j’ai voulu préparer quelque chose de bien américain, quelque chose de différent ! ». Un repas typiquement US, après des déjeuners vietnamiens, arméniens, algériens,… Des cuisines du monde entier à découvrir !

La journée commence à 9h30, et même avant pour les professionnels du CHU Cassel qui sont à l’organisation : « En amont, on travaille la recette et la liste de course. Et on achète tout ce dont on a besoin. Passer une grande partie de la journée à cuisiner ensemble, c’est super interessant, ça nous ouvre un autre espace. Pour les personnes que nous accompagnons, c’est un moyen de partager sa culture, un moment de sa vie », explique Camille, animatrice socio-culturelle.

Un moment sérieux aussi, il y a 17 personnes à nourrir ! Il faut donc déléguer, travailler en équipe. Beaucoup ont l’habitude, l’atelier Cuisiniers du monde a lieu tous les mois, à l’Avant-Goût. Une cuisine pour habitants et associations, ouverte au sein du projet Fives-Cail. La séance de ce jeudi réunit des personnes accompagnées par la Sauvegarde du Nord, de différents services et de différents horizons, (Lille, Lambersart, Aniche, Tourcoing), des professionnels et un habitant, qui a découvert cette cuisine il y a quelques mois et qui a appris à y faire des choux à la crème.

La conversation se fait dans toutes les langues, Mélanie en parle 6, ce qui facilite les choses. Gwendoline, elle, vient depuis 4 mois. Au début, elle était un peu timide mais maintenant, elle vient seule, en autonomie et elle s’enrichit : « ça me sort de mon quotidien, c’est un peu comme une bulle ici. Et puis j’apprend des choses, et je les refais chez moi. J’ai fait une salade vietnamienne, le tiramisu… Tout est hyper bon ! »

Parce que oui, c’est bon. Et le silence qui s’installe pendant que chacun déguste son plat est un bon signe. Mais il ne dure pas, et la conversation reprend sur la prochaine recette. Ce sera peut-être albanais. Ou italien. Le voyage continue.

 

Pour participer au prochain atelier du 12 mars, vous pouvez contacter le CHU au 03 28 80 01 94
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